Sources

L'accès à l'eau et l'assainissement dans le monde

Le manque d'accès à l'eau potable est la première cause de mortalité dans le monde. 

Sans eau, il n'y pas de vie, ni de développement possible car il faut de l'eau pour l'agriculture ou pour la plupart des activités économiques.

Le rapport des Nations Unis (UNESCO et UN WATER) publié en 2019 indique que : « Trois personnes sur dix n'ont pas accès à des services en eau potable gérés en toute sécurité, soient 2,1 milliards de personnes. Près de la moitié des personnes qui puise leur eau potable directement dans des eaux de surface vit en Afrique subsaharienne. Six personnes sur dix n'ont pas accès à des installations sanitaires gérés en toute sécurité et une personne sur neuf pratique la défécation à l'air libre. Cependant, ces chiffres mondiaux masquent les inégalités profondes qui existent au sein et entre les régions, les pays, les communautés et les quartiers ».

L'accès à l'assainissement, c'est une question de dignité mais aussi d'hygiène et de santé. 

Si les eaux de surface (rivière, mare,..) sont polluées par des déjections animales ou humaines, elles deviennent alors dangereuses pour les personnes qui les boivent. C'est ainsi que l'eau est la première cause de mortalité dans le monde.

Des outils de solidarité existent pour permettre aux populations les plus défavorisées, notamment en Afrique et en Asie, d'avoir un meilleur accès à l'eau et à l'assainissement. 

Ainsi la Belgique développe des actions de coopération dans différents pays du monde pour permettre de faire des forages, installer des pompes ou développer l'assainissement (installation de latrines).

La SPGE s'implique également beaucoup en Afrique afin de fournir un meilleur niveau de vie aux populations et de les sensibiliser les aux bons gestes.

Siège social et administratif : Rue des écoles, 17/19, 4800 Verviers – Antenne technique : Avenue de Stassart 14-16, 5000 Namur 

Production d'eau potable

La production d'eau potable correspond à toute action, ou traitement, permettant de produire de l'eau consommable à partir d'une eau naturelle plus ou moins polluée. Le traitement nécessaire dépend fortement de la qualité de la ressource en eau. Il varie aussi avec le niveau d'exigence et les normes appliquées, différents suivant les pays. Il est pris en charge par la collectivité (« en régie », par la commune ou un groupement de commune en général) ou délégué à une entreprise privée (délégation de service public), avec des coûts variant beaucoup selon les contextes .
Certains micropolluants (pesticides, nitrates, résidus de médicaments ), dont certains sont des perturbateurs endocriniens à faible dose, restent parfois difficiles à éliminer. Dans les régions arides, il s'agit aussi d'une « gestion de la rareté ».

Origine de l'eau
Il existe quatre réserves disponibles d'eaux naturelles :

les eaux souterraines : aquifère, nappe phréatique, infiltration ;
les eaux de surfaces captives ou en écoulement : glaciers, lacs, étangs, rivières, fleuves ; les eaux de mer ;
les eaux saumâtres ;

Eaux souterraines
Les eaux souterraines sont contenues dans des aquifères de natures très variées, définies par la porosité et la structure du terrain. Ces paramètres déterminent le type de nappe et le mode de circulation de l'eau.

La nature géologique du terrain a une influence déterminante sur la composition chimique de l'eau. À chaque instant s'établit un équilibre entre la composition du terrain et celle de l'eau :

les terrains sablonneux ou granitiques fournissent des eaux acides et peu minéralisées ; les terrains calcaires fournissent des eaux calciques, minéralisées et incrustantes.

Les eaux souterraines ont longtemps été synonymes d'eau propre, répondant naturellement aux normes de potabilité. Ces eaux sont moins sensibles aux pollutions accidentelles mais les traitements effectués en surface peuvent les rendre impropres à la consommation.

Les nappes libres sont plus sensibles, étant alimentées par l'infiltration des eaux de surfaces, que les nappes captives, séparées par une couche imperméable. Les plus sensibles sont les nappes alluviales, directement influencées par la qualité de l'eau de la rivière.

Lorsqu'une ressource souterraine a été polluée, il est difficile de récupérer la pureté d'origine, les polluants ayant contaminé l'eau mais également le terrain environnant (fixation et adsorption sur les roches et minéraux du sous sols).

Suivant le terrain d'origine, les eaux souterraines peuvent contenir des éléments dépassant les normes de potabilité. Notamment du fer, du manganèse, de l'H2S, du fluor, de l'arsenic, etc. Toutes les eaux présentant ces dépassements doivent être traitées avant distribution.
Certaines législations en France et en Europe, entre autres, définissent des caractéristiques spécifiques pour les eaux minérales5. Distribuées en bouteille, ces eaux souterraines peuvent contenir des éléments en concentration supérieure à la concentration autorisée pour l'eau potable. Les
caractéristiques sont définies par une autre norme5.

Eaux de surface
Les eaux de surface ont pour origines soit les eaux souterraines (par une résurgence, source), soit les eaux de ruissellements. Ces eaux se regroupent en cours d'eau et sont caractérisées par une surface libre, surface de contact entre l'eau et l'atmosphère, toujours en mouvement, avec une vitesse variable. Les eaux de surface peuvent se retrouver stockées dans des réservoirs naturels (lacs) ou artificiels (barrages), de profondeur variable. La surface d'échange se retrouve alors quasiment immobile.

La composition des eaux de surface est extrêmement variable, liée à la nature des terrains traversés et aux échanges eau/atmosphère (les eaux se chargeant en gaz dissous : oxygène, CO2, azote, etc.). Il faut noter :
présence d'oxygène dissous ;
concentration importante en matière en suspension ; présence de matières organiques ;
présence de plancton ;
variations journalières ou saisonnières (température, fonte des neiges, chute de feuilles, etc.).

De par l'influence de tous ces paramètres, les eaux de surface sont rarement potables sans traitement. Elles sont généralement polluées bactériologiquement et présentent éventuellement plusieurs pollutions dont l'origine peut être :

urbaine (rejet de station d'épuration) ;
industrielle (solvants, hydrocarbures, produits de synthèse, métaux lourds, produits toxiques, etc.) ; agricole (pesticides, herbicides, nitrates, rejets organiques, etc.).

Eaux de mer et eaux saumâtres
Ces eaux sont caractérisées par une salinité importante. Selon leurs origines (pleine mer, estran, estuaire) les caractéristiques physiques sont très variables : turbidité, matières en suspension, présence de plancton, teneur en sable, pollution par des rejets urbains ou industriels, influence des fleuves, influence de la marée, température de l'eau, etc.
À cause de sa forte concentration en sels, l'eau de mer n'est pas potable et nécessite une importante désalinisation6, par contre, comme l'a démontré Alain Bombard le jus extrait des poissons est tout à fait potable.

Condensation de l’humidité de l'air
L'eau est présente dans l'atmosphère sous forme gazeuse à moins que sa concentration ait augmenté jusqu'au point de rosée où elle devient brouillard puis liquide. Le point de saturation, défini dans un diagramme de Mollier, varie aussi en fonction de la température et de la pression (cf. Psychrométrie, Air humide pour plus d'informations). La fraîcheur de la nuit la précipite à l'aurore sur les feuilles d'arbres ou toute surface formant un réceptacle adéquat. C'est ainsi que certains insectes peuvent recueillir de minuscules gouttelettes dans le désert du Sahara le matin. L'eau peut aussi être précipitée sur des corps froids. Il est possible de collecter une grande quantité d'eau potable en mer grâce à une masse métallique flottante. Certains procédés de perte d'énergie par rayonnement thermique permettent aussi une condensation de l'eau de l'atmosphère (refroidissement).

Dans certaines zones désertiques, l'humidité contenue dans les nuages ou dans l'air peut être captée par une simple plaque métallique légèrement refroidie7.
On peut ainsi « piéger le brouillard » pour produire de l’eau potable sur des sommets, à l'aide de grands filets à fines mailles, accrochés entre des poteaux de bois, comme des écrans en plein air. En contrebas, une citerne alimente un robinet. Ce système est utilisé en Amérique du Sud ou en
Afrique (écoles, villages, etc.). L'approvisionnement en eau par ce moyen est irrégulier et imprévisible, mais connaît de plus en plus de succès dans les régions pauvres ou sans aucune autre ressource en eau potable8.
La production d'eau potable par condensation de l'air peut aussi se faire à partir de l'énergie éolienne ou solaire9, 10.

Traitement

Dégraissage
Les opérations de dégraissage et de déshuilage consistent à séparer des produits de densité légèrement inférieure à l’eau (huile, graisse, produits pétroliers) par effet de flottation, naturelle ou assistée en utilisant des obstacles flottants ou des jeux de chicanes verticales.

Dégrillage et dessablage
Traitement effectué sur une eau brute et permettant de retirer les objets entraînés par un cours d'eau (branches, feuilles, etc.) mais aussi toutes les particules solides en suspension telles que le sable.

Coagulation et floculation
La coagulation et la floculation sont au cœur du traitement de l'eau potable. On ajoute tout d'abord un coagulant, qui a pour effet de neutraliser la charge des particules colloïdales (responsables entre autres de la couleur et turbidité), de sorte qu'elles ne se repoussent plus les unes les autres. On l'ajoute juste avant, ou dans un bassin à mélange rapide pour un effet plus rapide. On injecte ensuite un floculant ou aide-coagulant, ce qui a pour effet d'agglutiner toutes les particules devenues neutres, c'est-à-dire de les rassembler pour qu'elles forment des flocons assez gros pour se sédimenter (couler au fond). Cette étape a lieu dans un bassin à mélange plus lent pour éviter de briser les flocons une fois formés, mais obtenir tout de même un effet de diffusion.

Décantation
L'étape de décantation suit la coagulation et la floculation et précède la filtration. Une fois le floculant ou aide-coagulant injecté et mélangé à l'eau, cette dernière est dirigée vers les bassins de sédimentation aussi appelés « décanteurs ». Ce sont de gros bassins avec un temps de rétention assez élevé pour permettre aux flocons qui formaient la turbidité et la couleur de couler au fond du bassin et de s'accumuler pour former de la boue qui devra être régulièrement extraite pour prévenir les accumulations. L'eau sera ensuite acheminée vers les filtres qui enlèveront les plus petites particules qui n'auront pas sédimenté ou décanté lors de l'étape précédente.

Filtration
L'eau est passée à travers un filtre qui intercepte les petites particules. Plus petites sont les mailles du filtre, plus petite doit être une particule pour passer. La filtration peut être accomplie comme traitement tertiaire d'une eau brute, comme traitement secondaire d'une eau usée ou comme unique traitement si on parle d'une filtration transmembranaire. Les filtres les plus communs dans les stations de traitement d'eau sont les filtres au sable et à l'anthracite. Les filtres s'assurent que l'eau qui en sort respecte les normes en vigueur (ou mieux) en ce qui concerne la turbidité (la couleur ayant été enlevée par l'étape précédente).

Les virus et bactéries peuvent toutefois passer au travers des filtres c'est pourquoi l'étape finale de désinfection est obligatoire.

En lieu et place d'une désinfection, il est possible d'avoir recours à l'ultrafiltration. L'ultrafiltration peut être utilisée pour produire de l'eau potable par
exemple à partir d'eaux de surface (eaux de rivières, mares, puits ou eaux saumâtres). Des systèmes d'ultrafiltration ont été développés au XXe siècle pour la production d'eau potable, mais ils restent coûteux et peu adaptés à la production rapide d'un grand volume d'eau potable17. De nouveaux systèmes purement mécaniques permettent de produire jusqu'à 1 000 litres d’eau par heure soit 150 000 litres par mois18.

Filtration sur charbon actif
Le charbon actif, un composé à haute teneur en carbone, adsorbe beaucoup d'autres composés dont certains toxiques. Le chlore est éliminé par catalyse et les organites sont éliminés par adsorption. Le charbon actif est utilisé sous forme de grain ou de poudre. Dans le cas du grain, l'eau percole à travers un lit de charbon actif, issu de la noix de coco ou du charbon minéral, pour la purifier de ces composés. Lorsque le charbon actif est utilisé sous forme de poudre, il est ajouté à l'eau sous forme de suspension puis décanté ou filtré. Cette méthode est également utilisée pour filtrer l'eau des ménages et l'eau des aquariums.

Une paille à usage individuel existe et utilise deux filtres textiles (un en polyéthylène et l'autre en polyester) qui permettent de retenir les particules qui dépassent quinze micromètres. Elle a ensuite une troisième partition qui contient des billes en résine imprégnées d'iode, ce qui permet la destruction
des microbes dont ceux responsables du choléra, de la typhoïde et de la dysenterie. Elle est capable de filtrer environ 700 litres d'eau soit la consommation annuel d'un être humain. Cette paille LifeStraw (en) permet de boire directement dans une rivière ou une eau stagnante19.

Désinfection
La désinfection permet d'éliminer les bactéries et les virus, certaines usines de production d'eau potable utilisent l'ozone (O3). La faible liaison des
trois atomes d'oxygène de la molécule d'ozone confère à ce gaz une grande capacité oxydante : en oxydant toutes les substances organiques, l'ozone inactive les pesticides et les micro-organismes pathogènes20.
La désinfection est le plus souvent effectuée au moyen de chlore. Selon l'OMS, 2 à 3 mg/L de chlore devraient être ajoutés à l'eau, le maximum étant de 5 mg/L21.
Aux États-Unis, la quantité résiduelle maximum de chlore est 4 mg/L22, ceci afin de permettre aux distributeurs d'eau de respecter la quantité résiduelle minimum de 0,02 mg/L (mesuré en bout de ligne) fixée par la loi.

Il n'existe pas de norme européenne concernant la quantité de chlore utilisée pour la désinfection de l'eau de distribution, cependant, certains pays européens possèdent des normes nationales :

en Belgique, le maximum est de 0,25 mg/L ;
en France, le maximum est défini comme suit : « Absence d'odeur ou de saveur désagréable et pas de changement anormal 23 ».

Autres techniques de purification

Ébullition
L'eau est maintenue à ébullition un temps suffisamment long pour inactiver ou tuer les microorganismes qui vivent dans l'eau à température ambiante. L'ébullition n'élimine pas les solutés qui ont une température d'ébullition supérieure à celle de l'eau, au contraire leur concentration peut augmenter si de l'eau s'évapore. L'autoclave ou l'autocuiseur raffine et améliore le procédé en y ajoutant une pression élevée, qui évite la fuite de l'eau et augmente sa température d'ébullition.

Distillation
Pour la distillation, on fait bouillir l'eau de façon à produire de la vapeur, qui s'élève, et est mise en contact avec une surface refroidie où la vapeur se condense à nouveau en eau liquide qui peut être recueillie. Les solutés ne se vaporisent normalement pas et restent ainsi dans la solution mise à bouillir. Cela dit, même la distillation ne purifie pas complètement l'eau, du fait de contaminants ayant à peu près la même température d'ébullition que l'eau, et de gouttelettes d'eau non vaporisée transportées avec la vapeur.

Osmose inverse
Distillation par alambic.

Dans l'osmose inverse, une forte pression (des milliers d'hectopascals) est appliquée à une solution impure pour forcer l'eau à passer à travers une membrane semi-perméable. Ce procédé est appelé « osmose inverse » parce que l'osmose normale verrait l'eau pure se déplacer dans l'autre sens pour diluer les impuretés. L'osmose inverse est en théorie la meilleure méthode pour la purification à grande échelle de l'eau, mais il est difficile de créer de bonnes membranes semi-perméables. Selon le type de membrane on obtient 85 à 98 % d'élimination des ions inorganiques, 99 % des colloïdes, bactéries, pyrogènes et virus, et 80 à 98 % de la silice. Cette méthode, parfois appelée « hyperfiltration », est par exemple utilisée pour produire environ 90 % de l'eau potable distribuée le long de la côte belge à partir du traitement des eaux usées dans une station d'épuration : l'eau produite par
osmose inverse subit une photo-oxydation par rayonnement ultraviolet puis est filtrée dans les dunes de sable, pendant environ quarante jours, avant d'être pompée et distribuée en eau potable24.
Il s’agit d’un procédé physique de déminéralisation non polluant, sans adjonction de produits chimiques.

Le procédé d'osmose inverse utilise une membrane semi-perméable afin de séparer les solides dissous, la matière organique, les virus et les bactéries de l'eau.
En fonctionnement, l'eau est pressée sur le module. Elle pénètre au travers des couches de la membrane, et est recueillie dans le support poreux (perméat). Les sels retenus sont directement évacués au rejet (concentrat/saumure).

Les appareils classiques du commerce produisent 9 L de concentrat pour 1 L d'eau déminéralisée produite. Ce concentrat peut être utilisé dans une certaine mesure pour d'autres usages, mais lorsqu'il est jeté, il en résulte un certain gaspillage de l'eau, dans un rapport de un à dix. Des appareils plus récents — avec pompe booster afin d'optimiser la pression — réduisent ce ratio jusqu'à 1 L pour 1 L.

Déminéralisation par échange d'ions
Pour la déminéralisation par échange d'ions, l'eau est passée à travers une colonne chargée de résine échangeuse d'ion qui capte les ions en libérant en échange des ions hydroxydes (pour les ions négativement chargés : sulfate, carbonates, etc.) ou hydronium (pour les ions positifs : calcium, magnésium, autres métaux, etc.), qui se recombinent pour reformer de l'eau. Dans de nombreux laboratoires, cette méthode de purification a remplacé la distillation car elle procure un grand volume d'eau très pure plus rapidement et en consommant moins d'énergie. L'eau obtenue de cette façon est appelée « eau désionisée » ou « eau déminéralisée ». Contrairement à la distillation, la déminéralisation permet une production à la demande. Les résines échangeuses d'ions sont parfois couplées à une post-filtration afin d'éliminer les particules issues de la résine.

Électrodialyse

Dans l’électrodialyse, on utilise des membranes échangeuses d’ions. La force motrice est le courant électrique qui permet l’élimination des ions de la solution devant par exemple être dessalée (eau de mer, eau saumâtre): plus l'eau est salée, plus la consommation électrique est importante.

Photo-oxydation
Dans la photo-oxydation, l'eau subit un rayonnement ultraviolet de haute intensité. Cela permet de cliver et d'ioniser les composés organiques, qui peuvent ensuite être éliminés dans les colonnes échangeuses d'ions. Cela provoque en outre l'apparition de composés oxydants, capables de détruire les micro-organismes et certaines molécules.

Notes et références
1. Carpentier, A., Nauges, C., Reynaud, A. et Thomas, A. (2007), Effets de la délégation sur le prix de l'eau potable en France, Économie & Prévision, (3), 1-19.
2. Bouscasse, H., Destandau, F. et Garcia, S. (2008), Analyse économique des coûts des services d’eau potable et qualité des prestations offertes aux usagers (http://rei.revues.org/3819), Revue d'économie industrielle, (122), 7-26.
3. Janex-Habibi, M. L., Bruchet, A. et Ternes, T. (2004), Effet des traitements d'eau potable et d'épuration des eaux usées sur les résidus médicamenteux. Résultats du projet Poseidon, TSM (Techniques sciences méthodes), génie urbain génie rural, (11), 59- 67 (résumé (http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=16347994)).
4. Darmame, K. (2004), Gestion de la rareté : Le service d’eau potable d’Amman entre la gestion publique et privée (http://www.iwmi. cgiar.org/assessment/files/word/ProjectDocuments/Jordan/RapportDarmame%281%29.pdf) [PDF], 68 p., dans « Programme de recherche international », mené par IWMI (Institut International de Gestion des Ressources en Eau), intitulé « évaluation intégrée de la gestion de l’eau en agriculture ».
5. Voir Eau minérale naturelle.
6. Voir potabilité de l'eau de mer.
7. « Trois solutions pour transformer l'humidité de l'air en eau potable » (http://avauleau.acwed.net/post/2015/04/03/Trois-solutions-p our-transformer-l-humidit%C3%A9-de-l-air-en-eau-potable), sur avauleau.acwed.net, 3 avril 2015 (consulté le 3 mai 2016).
8. Piège à brouillard (http://www.idrc.ca/fr/ev-26965-201-1-DO_TOPIC.html), sur idrc.ca.
9. Transformer l'air en eau et la propriété intellectuelle en plus‑value (http://www.wipo.int/ipadvantage/fr/details.jsp?id=3108).
10. Eole Water, « Eole Water - Give us wind, we give you water » (http://www.eolewater.com/), sur eolewater.com (consulté le 15 février 2017).
11. OMS, Directives de qualité pour l'eau de boisson, 3e éd. (2004), OMS (http://www.who.int/water_sanitation_health/dwq/gdwq3rev/f r/index.html).
12. United States Environnemental Protection Agency USA, Drinking Water Contaminants (http://water.epa.gov/drink/contaminants/ind ex.cfm).
13. CEE, Directive 98/83/CE du Conseil du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, CEE (http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:1998:330:0032:0054:FR:PDF) [PDF].
14. Allemagne, Bundes ministerium der justiz, Règlement sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (http://bunde srecht.juris.de/trinkwv_2001/index.html).
15. Grande Bretagne, OPSI, The Water Supply (Water Quality) Regulations 2000 (http://www.opsi.gov.uk/si/si2000/20003184.htm).
16. France, Décret no 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, Normes françaises (ht tp://admi.net/jo/20011222/MESX0100156D.html).
17. Gourgues, C. (1991), Ultrafiltration de suspensions de bentonite par des fibres creuses : production d'eau potable (http://cat.inist.f r/?aModele=afficheN&cpsidt=148344) (Doctoral dissertation).
18. Lire en ligne (http://www.safewatercube.com/safe-water-cube/) sur safewatercube.com.
19. Sciences et Avenir, no 704, p. 16, octobre 2005.
20. L'ozonation (http://www.traitement-eau-annet.veoliaenvironnement.com/technologies/ozonation.aspx), sur
veoliaenvironnement.com.
21. Directives de qualité pour l'eau de boisson (http://www.who.int/water_sanitation_health/dwq/gdwq3_8.pdf) [PDF], 3e éd., sur
who.int.
22. (en) Drinking Water Contaminants (http://www.epa.gov/safewater/contaminants/index.html), sur epa.gov.
23. Décret no 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, à l'exclusion des eaux minérales naturelles (http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-51/a0513394.htm), sur sante.gouv.fr.
24. Station de Torreele (https://www.aquaduin.be/drinkwater/waterwinning/torreele_fr.pdf) [PDF], sur iwva.be.

Le micro-ondes

Le micro-ondes est-il dangereux pour votre santé ? Certains scientifiques se sont attelés au problème pour répondre à la question.
Les aliments s’appauvrissent sous l’effet des ondes

Le micro-ondes, on l’adopte ou on le fuit. Depuis son invention, cet appareil électroménager n’en finit pas de susciter de nombreux débats. Pour certains, il représente un réel danger pour la santé quand d’autres ne pourraient plus s’en passer. Qu’en est-il vraiment ? Plusieurs études ont été menées sur le sujet et ont apporté une réponse qui ne plaira pas forcément aux partisans de la cuisson rapide.

D’un point de vue strictement nutritif, le micro-ondes diminuerait la qualité des aliments. Un scientifique suisse, Hans Hertel, a avancé cette théorie lors d’une étude durant laquelle il a prouvé que la transformation des molécules des aliments, sous l’effet des ondes, appauvrissait leur teneur en nutriments. Une seconde étude, menée par le Search for Health, a quant à elle apporté la preuve selon laquelle les personnes qui consomment des aliments cuits ou réchauffés au micro-ondes présentent une augmentation rapide de leur taux de cholestérol, de leurs leucocytes et une diminution de l’hémoglobine.
Pour être sans danger, un micro-ondes doit être bien isolé

Pourquoi la cuisson au micro-ondes est-elle responsable de ces transformations ? La réponse se trouve au cœur même de l’appareil, dans le magnétron. Il s’agit du générateur d’ondes électromagnétiques qui, en s’activant, agit sur les molécules et permettent leur agitation. En s’entrechoquant les unes contre les autres, ces dernières produisent de l’énergie qui se traduit en chaleur.

Si un micro-ondes est mal isolé, ces ondes peuvent se déployer auprès de vous et c’est à ce moment que des effets sur votre santé peuvent être ressentis. Certaines études ont montré que ces radiations pouvaient provoquer des insomnies, des migraines ou des dépressions. Elles pourraient également favoriser l’apparition de cancers ou être à l’origine d’un affaiblissement du système immunitaire. Un micro-ondes doit donc être utilisé avec précaution. Durant son utilisation, il est préférable de rester éloigné de l’appareil et de veiller à ce qu’il soit toujours bien hermétique.

Source : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=micro-ondes-vrai-danger-dans-votre-cuisine

Boire de l'Eau Déminéralisée

L'eau déminéralisée est une substance dénuée de tout ses minéraux. Après sa transformation, elle est aussi connue pour supprimer une majeure partie des éléments chimiques présents dans l'eau classique. Mais est-ce que cela suffit à rendre l'eau déminéralisée potable ?
C'est la question à laquelle nous allons répondre

Peut-on boire de l'eau déminéralisée ?

Oui et Non !

Si vous voulez tenter l’expérience, vous pouvez tout à fait boire un verre d'eau déminéralisée. En effet, un bidon d'eau déminéralisée n'a rien à voir avec une bouteille de javel ou un autre produit du même type, extrêmements dangereux pour la santé. Sachez toutefois que l'eau déminéralisée n'a pas bon goût. Il n'y a rien de surprenant à cela puisq'elle n’a pas pour vocation première d’être consommée. Si vous buvez un verre d’eau déminéralisée de temps en temps, vous ne verrez pas de réel changement sur votre organisme. À la rigueur, il est possible que vous ressentiez un léger mal de ventre car votre corps n'y est pas habitué, mais rien de bien grave pour votre organisme en soit.

Boire de l'eau déminéralisée : quels risques pour la santé ?

Si vous vous risquez à consommer de l’eau déminéralisée plus régulièrement, vous vous exposez à des risques concrets pour votre santé (davantage encore si elle devient votre première source de consommation d'eau). Si votre corps ne reçoit pas suffisamment de sels minéraux, il pourra rapidement se retrouver en situation de carence. En buvant de grandes quantités d’eau déminéralisée, l'organisme va se liquide de ses sels minéraux, indispensables à son bon fonctionnement. Les cellules se videront alors petit à petit leurs sels minéraux.

Risques eau déminéralisée sur la santé

Gardez à l’esprit que l’eau déminéralisée est de l’eau de robinet dont le calcaire a été supprimé. Durant le processus, elle peut stagner à l’air libre, parfois jusqu’à plusieurs jours. Durant cette période, elle se gonfle de bactéries elles mêmes contenues par des agents pathogènes, peu compatibles avec notre organisme.

D’une manière générale, lorsque l’eau pénètre l’organisme, un équilibre se forme entre les sels. Étant donné que l’eau déminéralisée n’en contient pas, elle récupérera les cations de nos cellules et les éliminera par la suite. Notez que la perte de sels n’est pas une situation optimale pour notre organisme. Pour aller plus loin F. Koziek, identifie dans un livre en anglais intitulé « risques sur la santé de la consommation d’eau déminéralisée », les principales conséquences de la consommation d’eau déminéralisée sur notre corps :

Conséquences sur les muqueuses intestinales
Consommation d’une eau faible en calcium et magnésium, essentiels pour l’organisme
Consommation d’une eau faiblement concentrée en d’autres éléments
Possibilité d'indigestion en métaux toxiques plus importante
Possibilité d'augmentation de la présence de bactéries

Source : https://www.eau-demineralisee.fr/peut-on-boire-de-l-eau-demineralisee

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